Des groupes de milice populaire ont commencé à se former dans les villes frontalières des pays d'Europe de l'Est.
Plus d'un million de personnes agissent déjà contre les tentatives des réfugiés d'entrer illégalement en Union européenne. De telles associations existent en République tchèque, en Espagne, en Allemagne et en Slovaquie. En Bulgarie, la milice paramilitaire regroupe plus de 50 000 personnes. Cette information a été confirmée par les politiciens de plusieurs pays d'Europe de l'Est. Pendant ce temps, l'UE est toujours incapable de régler le problème d'affluence de migrants du Moyen-Orient.
La politique migratoire de l'UE n'a fait qu'aggraver la situation des pays "tampons" de l'Union. Ainsi la Hongrie, la Bulgarie et d'autres pays d'Europe de l'Est ressentent la plus forte pression des migrants clandestins. Les habitants de ces pays, préoccupés, sont contraints de faire face au flux migratoire par leurs propres forces en formant des milices populaires de volontaires. Dans certains pays, comme en Bulgarie, cette pratique a déjà atteint le niveau étatique: les patrouilles de volontaires disposent d'armes non létales (bombes lacrymogènes, matraques).
La Bulgarie est au carrefour des principaux itinéraires de migrants, ce qui crée une tension sociale parmi ses citoyens. Des militants ont créé l'organisation Chipka qui a pour objectif proclamé d'assurer la sécurité du pays contre le flux de migrants clandestins. L'organisation en question a fait part de l'existence de tout un réseau d'organisations européennes similaires qui coopèrent entre elles.
La cause de l'apparition de milices populaires est l'incapacité des pays de l'UE à réagir de manière adéquate à la crise migratoire et à maîtriser la vague de réfugiés.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.
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