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mercredi 3 février 2016

Vie après la mort: quand croire à l'au-delà aide à vivre

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EMI (expérience de mort imminente), médium, ange gardien, fantôme de parent disparu... Nombreux sont ceux qui croient à l'au-delà. Souvent un moyen de vivre plus sereinement, libéré de la peur de la mort.

"Lorsque mon père est décédé, j'ai placé des objets dans son cercueil. Je n'en ai parlé à personne. Puis j'ai interrogé des médiums qui disent communiquer avec les morts. Découvriront-ils de quels objets il s'agit?" Ainsi commence Le test (éd. Albin Michel), de Stéphane Allix, journaliste d'investigation, directeur de l'Inrees (Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires) et auteur de nombreux livres sur l'au-delà et la possibilité d'une vie après la mort.

Si les plus sceptiques ne seront pas forcément convaincus par la démonstration de Stéphane Allix, il est indéniable que certains de ses entretiens menés avec les médiums pour ce "test" sont pour le moins troublants. L'ouvrage connaît d'ailleurs un succès public considérable, prouvant s'il en était besoin l'appétence actuelle du public pour l'ésotérisme, la médiumnité et la recherche sur une possible persistance de la conscience après la mort.
Si ces questions ont de tout temps passionné les foules, leur approche actuelle présente la singularité de reposer sur une démarche se revendiquant comme scientifique. C'est le cas pour Stéphane Allix, qui ne cesse de rappeler au cours des interviews sa qualité de journaliste d'investigation, mais également pour Jean-Jacques Charbonier, médecin anesthésiste que nous avons également interrogé. Surtout, qu'il s'agisse de ces personnalités médiatiques mais aussi de nos autres témoins, cette conviction que nous ne nous résumons pas à un corps terrestre semble avant tout aider à vivre. Témoignages.
"Il n'y a aucune preuve qu'il n'y ait rien après la mort"
Pour Stéphane Allix, tout a commencé, nous raconte-t-il, à la mort brutale de son frère, dans un accident de voiture en Afghanistan. "Il est décédé dans mes bras. A partir de là, j'ai eu besoin de comprendre. Avant cela, les sujets qualifiés de "surnaturels" n'étaient pour moi pas sérieux. Puis j'ai découvert des témoignages troublants, des livres, et surtout des travaux de chercheurs sur les expériences de mort imminente (EMI), notamment. En enquêtant, j'ai commencé à prendre conscience d'une chose: ce que nous prenons pour une certitude scientifique 'il n'y a rien après la mort', ne repose sur aucune preuve."
Depuis dix ans, Stéphane Allix travaille désormais à temps plein à ce qu'il tient à définir comme une entreprise journalistique, recueillant les propos d'anciens comateux, de personnes ayant vécu des EMI, rencontrant des mediums, s'entretenant avec des spécialistes du cerveau. Qu'on ne s'avise pas de lui parler de foi ou de croyance: "La foi n'a rien à voir là dedans. Il peut s'agir parfois d'intuitions, de ressentis difficiles à mettre en mots, comme lorsque j'ai à plusieurs reprises 'senti' la présence de mon père lors de mes entretiens avec les médiums pour Le Test. Mais je ne 'crois' pas à la vie après la mort: j'ai acquis des connaissances, basées sur des faits."
Il poursuit: "Pendant mon enquête, certains médiums m'ont livré des informations sur mon père, la façon dont il est mort, certains membres de ma famille, en me donnant des détails précis qu'ils ne pouvaient pas deviner. Comment l'expliquer autrement que par le fait qu'ils étaient réellement en communication avec ces proches disparus?"
"Lorsqu'il est mort j'ai perçu une présence vivante et joyeuse qui sortait de son corps"
Une approche qui converge avec celle de Jean-Jacques Charbonier, qui consacre lui aussi une grande partie de son activité à tenter de comprendre ce qui se passe lorsque le corps meurt. Là encore, cette quête est née d'une confrontation à la mort. "Je finissais mes études de médecine et j'effectuais un stage auprès du Samu avant de reprendre une patientèle pour être généraliste, raconte le médecin. Je me suis retrouvé sur les lieux d'un accident de voiture qui avait fait beaucoup de victimes. J'ai dû entrer dans un véhicule où un très jeune homme était coincé. Il fallait le perfuser, vite, pour que son coeur ne s'arrête pas. Hélas, mon inexpérience et la difficulté de la situation n'ont pas permis que je le maintienne en vie. Au moment où il est décédé, j'ai alors perçu une présence vivante et joyeuse qui sortait de son corps. C'était d'une puissance et d'une force impossibles à décrire. A la suite de cette expérience, j'ai décidé de devenir anesthésiste, ce qui impliquait de reprendre mes études pendant trois ans et de laisser tomber mon projet de cabinet. Un changement radical, mais il me fallait étudier le coma, essayer de comprendre. Parce que j'en étais désormais certain: nous ne sommes pas seulement un corps comme on me l'avait martelé en médecine, mais bien un esprit dans un corps. Et lorsque ce corps s'éteint, ce que j'appelle la conscience intuitive, elle, ne meurt pas."
La persistance d'une conscience alors même qu'un individu est en mort clinique ou, pour citer Jean-Jacques Charbonier, "en mort provisoire", telle est la théorie sur laquelle s'appuient de nombreux chercheurs actuellement. "Environ 20% des patients ayant été déclarés en mort clinique et s'étant ensuite réveillés sont capables de raconter ce qui se passait autour d'eux, parfois même à des kilomètres. Leurs témoignages se recoupent la plupart du temps. Et ce alors même que leur cerveau n'était plus en activité", assure Stéphane Allix. Et d'ajouter, de concert avec Jean-Jacques Charbonnier: "Il n'y a aucune preuve tangible qu'il n'y ait rien après la mort. En revanche il y a un faisceau d'informations qui laissent penser le contraire."


Sentir une présence
Ce n'est pas Adeline, jeune enseignante, tout à fait "rationnelle" par ailleurs selon ses propres dires, qui contredira ces deux apôtres d'une existence post-mortem. A l'âge de dix ans, Adeline tombe violemment dans un escalier et se fracture le crâne. "J'ai vu ma vie défiler, j'ai entendu des voix m'appeler et aperçu cette grande lumière. Et puis soudain, j'ai senti que j'étais revenue." Les médecins à l'hôpital ne cachent pas à ses parents que sa survie tient du miracle. Depuis, Adeline a la certitude qu'elle a des anges gardiens. Une conviction renforcée à l'âge de 21 ans, lorsqu'elle est renversée par une voiture: "Pas une égratignure. Pour moi c'est une évidence, j'étais protégée."
Claire quant à elle, après avoir veillé plusieurs jours son père plongé dans le coma à la suite d'une crise cardiaque, a "senti" un matin en entrant dans sa chambre qu'il avait quitté son enveloppe charnelle. "Il n'était pas encore mort, mais pour moi il n'était plus là. Il n'y avait plus que son corps. Ma soeur s'est moquée de moi lorsque je lui en ai parlé. Ce soir-là, mon mari et moi avons dormi dans la maison de mon père et il était là, près de nous. Je pouvais percevoir sa présence tellement clairement que c'en était effrayant. Toute la nuit les radiateurs ont fait un bruit d'enfer alors que nous étions en plein été et qu'ils étaient éteints. Mon mari aussi les a entendus. Quelques jours plus tard, mon père est décédé."
Pendant les années qui suivent, Claire fait des cauchemars terribles et se réveille, convaincue qu'un homme est là, dans sa chambre. "Je n'étais pas la seule à en être convaincue, mon mari est certain lui aussi de l'avoir aperçu quand je me réveillais en hurlant." Puis une nuit, elle ouvre les yeux et "le" voit distinctement: "Assis par terre à côté de mon lit. Il sourit et siffle, heureux. Il y a comme de la lumière qui émane de son corps. Il est plus jeune que lorsqu'il est mort. Je le fixe, il me fixe et je lui dis 'ne reviens pas s'il te plait, tu me fais trop peur'. il n'est plus jamais revenu et je n'ai plus jamais fait le cauchemar.
Une croyance qui influence sa façon d'envisager la vie
Des histoires comme celles-ci sont légion. Y croire ou ne pas y croire relève du libre arbitre de chacun. Mais tous nos témoins, Stéphane Allix et Jean-Jacques Charbonnier compris, se rejoignent sur un point: accepter ces signes, être ouvert à cette idée d'une vie après la mort et d'une autonomie de l'âme vis à vis de son corps terrestre a une influence sur la façon d'envisager la vie.
"La plupart des gens qui témoignent après une expérience de mort imminente rapportent un sentiment d'auto-jugement bienveillant. Avec cette question, récurrente: 'qu'as-tu fait pour les autres durant ta vie?'", souligne Jean-Jacques Charbonnier. "C'est pour cette raison que j'ai écrit mon livre La mort expliquée aux enfants (éd.Trédaniel). Parce que ces derniers ont des questions souvent sans réponse et qu'il est possible de leur présenter une vision de la mort qui ne soit pas terrifiante. Et leur apprendre que ce qui compte le plus, une fois notre vie sur terre terminée, ce n'est pas le salaire qu'on a gagné ou d'avoir été premier en ceci ou cela, mais la façon dont on a aimé, la bienveillance dont on a été capable."
"Depuis que j'ai entrepris mes recherches et au fur et à mesure de mes découvertes, ma façon de vivre a énormément changé", abonde Stéphane Allix. "C'est un peu comme le pari de Pascal. Je n'ai pas de certitude, mais dans le doute je m'efforce de vivre dans le sens de ce que je veux être, de ne pas me laisser aller à remettre au lendemain ce que je peux faire aujourd'hui, d'être clair avec moi-même, dans mon couple ou en tant que père. Tout cela en ayant cette douce sensation de n'être pas seul."


"C'est très doux et rassurant de croire à la présence de nos disparus"
Parfois également, miser sur cet au-delà aide à ne plus avoir peur de vivre. Depuis qu'elle a "vu" son père, Claire "écoute ses signes et son instinct". "Je me suis décidée à me lancer en créant des objets que je commence à vendre, j'ai trouvé un boulot alors que je n'y croyais plus. Je me sens plus forte." "C'est une sorte de cocon très agréable, c'est très doux et rassurant de croire à la présence de nos disparus, confie pour sa part Béatrice, 45 ans. Petite, ma grand-mère est morte alors qu'elle me gardait. Je suis restée un long moment seule avec elle, jusqu'à ce que ma mère vienne me chercher. Plus tard, une collègue a fait un AVC devant moi pendant que nous parlions. Je pense qu'avoir touché la mort de si près m'a conduite à m'intéresser à ce qu'il se passait après, raconte-t-elle. J'ai dévoré les ouvrages de Stéphane Allix, je vais voir parfois des médiums. Je ne me sens pas illuminée, je ne fais aucun prosélytisme et je ne rattache cela à aucun dogme religieux, mais j'ai mes anges gardiens, je suis certaine de leur présence autour de moi, j'entends parfois qu'ils s'adressent à moi. C'est très furtif, très subtil et cela rend ma vie plus légère. Alors, pourquoi m'en priver?"
Source : http://www.lexpress.fr

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