« Après moi le bonheur » : le téléfilm qui retrace le combat de Marie-Laure, la mère courage de Puiseaux, est diffusé ce soir sur TF1. Alexandra Lamy y tient le rôle principal.
Son histoire avait ému la France entière en 2008. Après avoir appris qu’elle était atteinte d’une tumeur au foie, Marie-Laure Picat avait elle-même choisi une famille d’accueil pour que ses quatre enfants - à l’époque âgés de 12, 9, 5 et 2 ans - ne soient pas séparés après sa mort. Un téléfilm, « Après moi le bonheur », inspiré de son histoire, est diffusé, ce soir, sur TF1. Alexandra Lamy y joue le rôle de cette mère courage qui a pris le parti de médiatiser son combat.
C’est en avril de 2008 que cette maman résidant à Puiseaux, dans le Pithiverais, apprend qu’elle est atteinte d’un cancer. Elle est en instance de divorce d’avec son mari, chauffeur routier international. « Dès lors que j’ai su que j’étais condamnée, je n’ai pensé qu’à une seule chose : le bonheur de mes enfants », expliquait, en décembre 2008, Marie-Laure Picat, dans La République du Centre. « Je ne voulais pas qu’ils soient séparés. Je voulais qu’ils restent à Puiseaux, dans leur environnement. »
Seulement, ses premières démarches, menées auprès des services du conseil général, à l’automne 2008, ne vont pas dans le sens qu’elle a choisi. On lui propose, certes, de placer ensemble ses enfants mais au village familial d’Amilly. Elle décide de faire appel aux médias. « C’était le seul moyen. Je ne me suis fixé aucun tabou, ni limites avec les médias. » La machine est en route. Marie-Laure Picat avait choisi elle-même celle qui devait accueillir ses « bébés ». Les agréments nécessaires sont accordés.
La médiatisation, puis la publication de son livre en mars 2009, suscite un vaste élan de solidarité. « Au départ, j’ai reçu des chèques que j’ai déchirés et mis à la poubelle : je n’en voulais pas », racontait-elle ainsi en avril 2009. « Après, j’ai accepté l’argent. J’ai tout placé pour les enfants jusqu’à leur majorité. »
Avec le père
Seulement, moins de deux ans après sa mort, ces derniers sont retirés de la famille d’accueil. L’aînée avait déjà été placée dans une autre famille, les trois plus jeunes sont confiés dans une structure spécialisée dans l’accueil des fratries. La décision a été prise par le conseil général afin de permettre aux enfants de « s’épanouir dans le cadre d’une prise en charge personnalisée » et avec l’accord du père.
Aujourd’hui, l’heure est à la reconstruction. Le père, qui était chauffeur routier à l’international, a changé de métier pour être plus près de ses enfants. Ses deux aînés, Julie et Thibaud, sont revenus vers lui à Bromeilles, non loin de Puiseaux. Julie, qui a eu son bac, a d’ailleurs choisi de s’investir dans la vie municipale. Lors d’une élection intermédiaire à la suite de la démission du maire, elle a participé au scrutin en tant qu’assesseur avant de contribuer au dépouillement et à la transmission des résultats en préfecture.
Source : http://www.larep.fr
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