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samedi 14 mai 2016

Une fillette est assise près du lit de son grand-père mourant, puis la porte s'ouvre et elle est sans mot en voyant qui est là.

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L’amitié, la vraie, la profonde, est un cadeau du ciel. Et cette histoire en est la preuve.

« Chaque samedi, grand-père et moi nous rendions à la résidence de retraités qui se trouvait non loin de chez lui. Ma mère n’appréciait pas beaucoup ça, je préférais rester avec lui, plutôt que de jouer avec des enfants de mon âge. Nous visitions les personnes âgées et malades qui y vivaient. Mon grand-père disait : Tous ceux qui rendent visite aux malades leur redonnent vie. »



« Notre visite commençait par une femme, que je surnommais la cuisinière. Elle nous racontait l’époque où elle était une chef réputée dans son pays, et où des gens parcouraient des milliers de kilomètres, seulement pour goûter une de ses soupes très célèbres.

Puis, nous allions voir cet homme que j’appelais le blagueur. Autour de sa table, il nous racontait des blagues. Bien que certaines étaient hilarantes, d’autres ne l’étaient pas et je ne les comprenais pas toutes. Mais il riait de ses propres blagues et en devenait tout rouge. Il était impossible de ne pas rire avec lui.

Dans la chambre voisine, il y avait l’homme que je surnommais le chanteur. Chaque fois que nous le visitions, il chantait pour nous. Sa voix était puissante et énergique, elle emplissait tout l’espace. Nous finissions par chanter avec lui, à chaque fois.

Nous visitions aussi celle que j’appelais la grand-mère, elle nous montrait des photos de ses petits-enfants, que ce soit dans ses albums, dans des cadres ou aux murs.

Quant à la dame aux souvenirs, c’est comme ça que je la nommais, dans sa chambre prenaient vie des années de souvenirs et des anecdotes de jeunesse. Elle était captivante.
Puis, nous finissions par le silencieux. Il était difficile de lui tirer des mots, il nous écoutait surtout parler, en souriant.

Tous nous demandaient de revenir les visiter. Chose que nous faisions chaque semaine, beau temps mauvais temps. Nous allions voir nos amis.


Mais un jour, mon grand-père est tombé malade. À l’hôpital, les docteurs disaient que son état continuerait de s’aggraver.

Le samedi pointait le bout de son nez, et il était l’heure de notre visite hebdomadaire. Comment allais-je faire sans grand-père ?

 Je me suis rappelé ses paroles sages « Rien ne doit t’empêcher de faire une bonne action. » J’y suis allée toute seule, pour redonner vie à nos amis malades.

Bien sûr, ils étaient heureux de ma visite, mais surtout surpris que mon grand-père ne m’ait pas accompagnée. Je leur ai alors expliqué qu’il était malade et à l’hôpital, ils ont vu la tristesse dans mon cœur.

Ce jour-là, la visite a été bien différente. La cuisinière m’a révélé le secret de sa soupe. Le blagueur, lui, m’a raconté de nouvelles blagues. Le chanteur m’a fait la sérénade. La grand-mère m’a davantage parlé de ses petits-enfants. Les anecdotes de la dame aux souvenirs étaient encore plus vives. Quant à l’homme silencieux, nous avons beaucoup discuté et je lui ai parlé de mon école.

Tout le monde m’a remerciée de ma visite, et espéré que mon grand-père se remette bientôt. »

Au bout de quelques jours à l’hôpital, grand-père ne mangeait plus et pouvait à peine prononcer quelques mots. Maman lui tenait la main, à ses côtés sur le lit. La chambre était silencieuse et triste.

Une infirmière est venue nous annoncer de la visite et j’ai entendu une voix familière tonner : « C’est ici qu’on s’amuse !? »

En levant les yeux, j’ai vu le blagueur. Derrière lui, il y avait la cuisinière, le chanteur, la grand-mère, la dame aux souvenirs, le silencieux et même leur surveillante !

La cuisinière lui a apporté un bol de sa soupe de poulet, le blagueur lui a dit en riant que c’était plutôt un bon sandwich au saucisson qu’il lui fallait. Ce qui nous a tous fait rire. Il a continué de nous raconter des blagues jusqu’à ce que nous en pleurions.

La grand-mère a donné une carte de prompt rétablissement à grand-père, que ses petits-enfants avaient faite. Ils avaient dessiné un clown et des ballons, et écrit : Rétablissez-vous vite !
Le chanteur nous a fait un petit concert, et nous l’avons accompagné. La dame aux souvenirs nous a ensuite parlé de la générosité et de la loyauté de grand-père qui a un jour bravé une tempête de neige pour lui apporter des fleurs pour son anniversaire.

Le temps a passé très vite, et les visites étaient terminées. Tous ensemble, ils ont prié pour grand-père avant de lui dire au revoir et qu’ils se reverraient bientôt.

Grand-père a retrouvé l’appétit, puis a été capable de s’asseoir et de se lever. Il reprenait des forces et pourrait bientôt rentrer à la maison.

Ses amis l’avaient aidé à se rétablir, leur visite lui a redonné de la force. Tous ceux qui visitent les malades leur redonnent vie.

Maintenant que grand-père va mieux, il continue ses habitudes. Tous les samedis, sans exception, nous continuons de rendre visite à nos amis. »

Source : http://www.ayoye.com

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