"Personne ne peut frapper un enfant et s'en sortir parce qu'il n'a pas l'âge de témoigner de vive voix". La révolte d'un père de famille émeut la toile.
Les clichés, difficilement soutenables, ont indigné des milliers d'internautes. Et il y a de quoi! En mars dernier, Alicia Quinney et Joshua Marbury organisent une soirée en amoureux. Pour l'occasion, les parents confient leurs deux enfants à une nourrice, bien connue de la famille. De retour de leur escapade sentimentale, ils perçoivent les pleurs de leur fils en s'approchant de leur maison. Et en entrant, ils constatent que la baby-sitter dort paisiblement. Rien de trop inquiétant sur le moment.
Contusions, hématomes et griffures…
Ce n'est que le lendemain, à la lumière du jour que le désastre devint visible. Hématomes, contusions et griffures recouvrent le visage de leur fils Jacob . "J'ai tout de suite remarqué son œil au beurre noir", relate la maman au site internet Today. Le petit garçon, âgé d'un an, est immédiatement conduit à l'hôpital. "Jacob a été frappé sur le côté droit du visage par sa baby-sitter avec une telle force que ça aurait pu le tuer, selon les enquêteurs", a déclaré Joshua sur Facebook. Psychologiquement, le petit garçon est encore marqué par l'attaque : il ne supporte plus l'absence de sa mère. "Il n'a plus de contusions, mais à l'intérieur ça va le suivre à vie", a déclaré Alicia Quinney. Le couple porte alors plainte contre la nourrice, coupable de leurs maux. A leur grand dam, un récent amendement de la Cour d'appel de l'Oregon protège la présumé coupable. Depuis cette loi, adoptée en 2012, il est devenu plus épineux de porter des accusations lorsque la victime n'est pas apte à parler. Cela peut inclure les nourrissons comme les malades de troubles neurologiques ou encore les victimes apeurées. "Si ces enfants vivaient en Californie, par exemple, ce ne serait pas la même situation parce que les marques physiques suffisent pour le témoignage", a indiqué l'avocat Paul Mones en charge de l'affaire.
Un soutien indéfectible
Le père du petit Jacob n'en reste pas là pour autant. Vendredi dernier, il partageait sur son compte Facebook sa colère. Le témoignage est poignant et accompagné de clichés de la violence subie par son fils. Dans un élan de solidarité, les internautes ont été plus de 390.000 à avoir partagé la publication.
Source : http://htl.li/5lcl300BWaN
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