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dimanche 18 juin 2017

La police à Amani Al-Khatahtbeh: «En France, je dois voir vos cheveux!»

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Amani Al-Khatahtbeh, éditrice et journaliste américaine, a été sommée de retirer son foulard à l'aéroport de Nice. Aujourd'hui, elle veut porter plainte.

« S’il vous plaît, partagez ce message, parce que j’en suis malade, j’ai envie de vomir à cause de ce qu’ils m’ont fait subir et je suis certaine que je ne suis pas la seule à avoir vécu de telles choses. »

Quand Amani Al-Khatahtbeh, éditrice du webzine Muslim Girl, raconte ce qu’elle a subi à l’aéroport de Nice, elle ne décolère pas. « Je tremble en écrivant ces mots », écrit sur Facebook celle qui est passée à l’aéroport de Nice pour participer au festival Cannes Lions en tant que jurée. Son tort ? Porter le foulard.



La scène se déroule il y a quelques jours. « Le douanier a refusé de tamponner mon passeport tant que je portais mon voile, et ce alors même que sur ma photo de passeport j’apparais voilée », s’étonne Amani Al-Khatahtbeh, qui est alors conduite vers un autre policier qui lui affirme : « Vous êtes en France, et en France, je dois voir vos cheveux ! »
Sauf qu’Amani Al-Khatahtbeh semble au fait de la loi française et sait très bien qu’elle n’a pas à retirer son foulard, qui ne lui cache pas le visage. « Quand je lui ai rétorqué, de manière très ferme, qu’il ne verrait pas un seul de mes cheveux, il est devenu extrêmement agressif à mon encontre », explique l’éditrice à qui le policier assure que « c’est la loi. »


Pour passer la douane, Amani accepte finalement de montrer ses cheveux à une femme policière. Son passeport est alors tamponné, mais la jurée du festival Cannes Lions décide de ne pas en rester là et de demander au virulent policier son matricule.
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« Il a explosé et m’a confisqué mon passeport », se souvient l’Américain que le policier menace alors de « renvoyer à New York. » Mais lorsqu’Amani Al-Khatahtbeh indique qu’elle est une journaliste influente — sur Facebook, plus de 25 000 personnes la suivent —, la police la relâche finalement.
Quoi qu’il en soit, Amani Al-Khatahtbeh se souviendra toujours de cette « humiliation. » Aujourd’hui, elle réfléchis à engager une plainte juridique.

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