Moins d’une semaine après les législatives, le Parti Socialiste tire sur le nouveau Président. Cette semaine, deux personnalités PS, Najat Vallaud-Belkacem et Benoît Hamon, ont eu des propos assez durs envers Emmanuel Macron
Moins d’une semaine après les législatives, des personnalités de la gauche s’attaquent à Emmanuel Macron. En effet, ce mercredi, Najat Vallaud-Belkacem, ex ministre de l’Education nationale de François Hollande et Benoît Hamon, candidat malheureux du PS à la présidentielle, ont tenu des mots très durs envers Emmanuel Macron.
Interrogée par le média digital Brut ce lundi 19 juin, Najat Vallaud-Belkacem a dénoncé le manque de loyauté d’Emmanuel Macron lorsque ce dernier était ministre dans le gouvernement de François Hollande. « J’ai vu assez rapidement qu’il n’y avait pas de jeu collectif de la part d’Emmanuel Macron au sein du gouvernement », lâche-t-elle.
« Macron n’a jamais été loyal dès le début »
Pour Najat Vallaud-Belkacem, les propos de Macron sont « injurieux ». « Moi qui suis de gauche, je n’ai jamais pensé qu’on pouvait avoir de la croissance sans travailler, je trouve cela extrêmement injurieux et blessant comme propos et j’ai vite compris qu’en fait il chercherait à se faire passer pour plus moderne sur notre dos d’une certaine façon, en nous faisant passer, nous autres, membres du même gouvernement que lui, d’une famille politique qui l’accueillait, pour des archaïques ».
L’ex ministre de l’Education nationale n’a pas été la seule personnalité du PS à s’attaquer à Emmanuel Macron. Benoît Hamon a, à son tour, dézingué le nouveau Président français. En effet, dans une interview accordée aux Inrocks, publié ce 15 juin 2017, le malheureux candidat socialiste pour la présidentielle estime que Macron a été aidé par le monde de la finance.
« Macron a été puissamment aidé par de grandes puissances d’argent »
« Macron a été puissamment aidé par le soutien à son projet politique par de grandes puissances d’argent et leurs relais d’opinion. La question qu’il faut se poser est : « qui veut-on servir d’abord ? Lui, c’est clair, il fait l’unanimité de la bourgeoisie autour de ses propres intérêts qu’ils soient de gauche ou de droite ».
Source
Aucun commentaire:
Write commentaires