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dimanche 18 juin 2017

Vaccins obligatoires en Italie : 130 familles demandent l'asile politique à l'Autriche

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Depuis la publication d'un décret gouvernemental rendant la vaccination obligatoire pour l'inscription à l'école maternelle et primaire, le mouvement anti-piqures est sur le pied de guerre. Le décret lève la menace d'une déchéance des droits parentaux.

Manifestations, demandes d'asile dans d'autres pays plus souples en matière de vaccins... en Italie, les détracteurs de la piqure ne reculent désormais devant rien. Si la nouvelle ministre française de la Santé réfléchit à rendre obligatoires onze vaccins (contre trois actuellement) pour les enfants, son homologue italienne a déjà passé ce cap. Et pour obliger les parents à faire piquer leurs petits, elle a brandi l'arme de la déchéance des droits parentaux.



Selon le décret publié mardi dernier, les "anti-vax", comme on les appelle en Italie, seront signalés au tribunal des mineurs qui ouvrira une procédure à leur encontre pouvant déboucher sur une éventuelle suspension temporaire de l'autorité parentale.

Un retour aux années 90 où le ministère de la Santé avait adopté la politique de la tolérance zéro pour faire plier les contestataires. Aujourd'hui comme à l'époque, ces dispositions sont inacceptables pour les détracteurs de la piqure qui défilent depuis une semaine dans les grandes villes de la péninsule en criant "Liberté, liberté".
Ainsi de nombreuses familles ont marché dans les rues de Rome pour défier la ministre de la Santé Beatrice Lorenzin en jurant qu'ils ne feront jamais piquer leurs progéniture. "Cela n'a aucun sens ces trucs de vaccins, nous avons tous eu la rougeole et nous sommes bien vivants", s'énerve Bianca. Cette bobo à la jolie soixantaine soutient les manifestants même si elle n'a pas marché avec eux. Soit, mais tout ce bruit risque d'être peine perdue car Beatrice Lorenzin n'a pas l'intention de faire marche arrière.

Le mouvement anti-piqures l'a compris mais ne veut pas pour autant rendre les armes, au contraire. Dans ce bras de fer, les deux parties sont désormais prêtes à tout. Comme les 130 familles qui demandent l'asile politique en Autriche au prétexte que leur liberté de choix n'est pas respectée.
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Ces Italiens qui habitent dans la région de Bolzano, aux portes de l'Autriche, ont déjà écrit au chef de l'Etat italien, Sergio Matarella, pour l'informer de leur décision. Ils ont aussi contacté le Conseil des droits de l'homme de l'Onu (HCDH) pour dénoncer une violation de leurs droits inscrits dans la Charte onusienne, c'est à dire leur liberté de choix.

Et aussi, bien sûr, le président de la République autrichienne pour lui demander l'hospitalité au nom des lois sur les demandes d'asile politique. "Les vaccins sont une cochonnerie chimique qui met la santé de nos enfants en danger", tonne l'activiste Reinhold Holzer qui s'est proclamé chef de la révolte des parents de la région du haut Adige. L'homme est un vétéran de la lutte anti-piqures.
Dans les années 90, Reinhold Holzer s'était réfugié en Autriche avec sa femme et ses enfants, le parquet de Rome l'ayant provisoirement déchu de son autorité parentale car il refusait de faire vacciner ses enfants. Aujourd'hui, il reprend du service en défendant la cause des parents anti-vaccin au nom de la défense de l'environnement et des droits de l'homme.

"Les habitants du haut Adige sont très sensibles à la question de l'environnement du coup ils sont très sensibles à la question des vaccins", affirme le paladin anti-piqures. "Comme argument, il y a mieux", ironisent de leur coté, les supporteurs de la piqure.
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