Le montant servant de base au calcul de cet impôt controversé a été revalorisé de 3% au 1er janvier.
La taxe “abri de jardin” va-t-elle refaire parler d’elle ? Cet impôt instauré en 2012, qui avait fait grand bruit lors de l’envoi des premières factures aux contribuables, pourrait en tout cas fortement augmenter cette année.
La valeur forfaitaire servant de base à son calcul a en effet été relevée de 3% au 1er janvier 2018, à 726 euros le mètre carré hors d’Ile-de-France et à 823 euros le mètre carré en Ile-de-France, selon un arrêté paru au Journal officiel le 10 janvier dernier.
Notons que ce prélèvement ne pèse pas que sur les abris de jardin : baptisée “taxe d’aménagement”, elle s’applique, en fait, à “toutes les opérations d'aménagement, de construction, de reconstruction et d'agrandissement de bâtiments ou d'installations, nécessitant une autorisation d'urbanisme”, comme le précise le site service-public. Donc aussi en cas de construction d’une maison, d’un garage, d’une piscine...
Mais elle avait surtout fait jaser pour son application aux abris de jardin, étant donné que son montant peut être très élevé par rapport au coût d’un tel cabanon. Ainsi, Capital avait raconté, en 2015, le cas d’un habitant de L’Isle-Jourdain, dans le Gers, qui avait dû payer 894 euros de taxe, pour un abri ayant coûté 1.401 euros hors taxe.
La revalorisation de 3% de cette valeur forfaitaire ne signifie pas que la taxe augmentera au même rythme en 2018. Le montant de l’impôt dépend aussi des taux définis par les collectivités. Les communes peuvent appliquer un taux de 1 à 5% (voire de 20% dans certains cas), les départements de 0 à 2,5%. La région Ile-de-France est autorisée à réclamer une part supplémentaire, de 1% maximum.
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