Quelle que ce soit votre croyance ou votre religion, la mort est un passage inévitable, qu’il soit orienté vers un autre monde, vers le néant ou vers la terre pour un recyclage de la matière et d’âme. A vrai dire, notre tradition hélleno-chrétienne nous a inculqué certains rites de passage comme l’incinération ou la mise en cercueil, pourtant, Il est, de nos jours, très populaire et très biologique, surtout, de planter un arbre en la mémoire d’un être cher.
L’idée, en réalité, est moins symbolique qu’elle le parait, car vous allez servir d’engrais pour un arbre déjà planté. Utile, non ? Il est vrai que certains ne trouveront pas cette idée très réjouissante, car c’est une étape importante dans la fin du cycle de vie qui doit être respectée et non profanée, comme diront d’autres…
La capsule funéraire, un cercueil biologique ?
Anna Citelli et Raoul Bretzel sont les développeurs du concept du cercueil biologique et biodégradable. Ce cercueil est mis en place sous forme d’un œuf dont la mission est de nourrir l’arbre qui servira de symbole de ce passage vers l’autre vie. Ce cercueil, ou dois-je dire cette graine, deviendra par la suite un arbre. Une fois enterré, un plant d’arbre serait placé par dessus pour puiser ses ressources dans celui ou celle qui aura fait le choix de donner un nouveau sens à son dernier voyage.
Puisque Anna Citelli et Raoul Bretzel sont italiens, ils sont appelés leur invention « la Capsula Mundi ».
Moderne et souple, ce cercueil est fabriqué à base de bio-plastique, dans lequel on met le corps dans la position du fœtus.
Juste après l’avoir mis sous terre, on plante un arbre ou une graine sur l’œuf qui se nourrira avec le corps positionné juste en-dessous de lui. Cette solution des capsules funéraires va régler le problème de la saturation des cimetières qui deviendront, après l’application de ce concept, des forêts danses et sacrées.
Source : http://www.astucesnaturelles.net/
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