Oubliez le téléchargement illégal, de nombreux canadiens se branchent pour faire du streaming non autorisé. Ce nouveau type de piratage émergeant implique une petite boîte opérée par un système Android avec des logiciels spécifique.
Les vendeurs vendent ces boites pour un coût unique, avoisinant les 100$, promettant la « télévision gratuite ».
Les fournisseurs de services et les créateurs de contenu craignent la popularité croissante de ces boîtes Android.
Cette application peut être téléchargée et utilisée sur différents appareils, tels que les tablettes et ordinateurs ou la boîte Android.
« Ce n’est pas un nombre insignifiant, si vous pensez au nombre de foyers au Canada, » dit Dan Deeth, le porte-parole de Sandvine qui a monitoré l’utilisation d’Internet de dizaines de milliers de foyers. 7% de 15,4 millions de foyers, c’est plus d’un million.
Ces boîtes sont attirantes, car elles permettent un accès facile au contenu sur votre télévision. « C’est la facilité d’utilisation qui change la donne. Il suffit de brancher et de lancer. »
Les utilisateurs peuvent ajouter des applications officielles telles que celles de YouTube ou Netflix pour visionner du contenu, mais peuvent aussi utiliser non officielles pour avoir accès à du contenu piraté sur le Web. Il n’y a qu’à cliquer sur un lien pour visionner ses émissions ou films favoris. Si le lien ne fonctionne pas, il suffit de passer au suivant.
Certains paient un abonnement télé et ont aussi une boîte Android, afin de pouvoir visionner du contenu auquel leur abonnement ne leur permet pas.
Le contenu n’est pas nécessairement de top qualité, mais bat les services payants concernant la sélection, ayant beaucoup plus de choix que Netflix par exemple.
Au Québec, Bell, Rogers et Vidéotron ont lancé des démarches légales contre 45 vendeurs canadiens de ces boîtes Android. Ces câblodistributeurs veulent écraser l’industrie des boîtes Android et ont déjà gagné une injonction temporaire, empêchant des vendeurs ciblés de continuer à vendre leurs appareils jusqu’à ce que le cas soit résolu.
Marc Choma, porte-parole de Bell, dit : « Ces boîtes sont illégales et ceux qui continuent à les vendre feront face à des conséquences significatives. »
Ces appareils sont encore faciles à trouver au Canada, par exemple, sur Kijiji.
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Dan Deeth de Sandvine croit que cela prendra bien plus que des actions légales pour en faire cesser la distribution. De l’éducation et des services de visionnement à bas coût, pour que les gens ne soient pas obligés de s’abonner au câble par exemple.Source
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